- @"Pamela Laflamme"
messages : 37inscription : 28/11/2020crédits : av/gif, bymyselffaceclaim : peggy gou,
sleeping beauty
Lun 30 Nov - 1:27
DATE// dimanche 29 novembre, 2020.
LIEU// métro, ligne 2 direction kipling.
HEURE// environ 23h30/minuit.
NOMBRE DE PARTICIPANTS// une personne.
PLUS// pam a pris la ligne dans l'mauvais sens
#rplibre
les notes défilent, la mélodie est répétitive, que cela en devient prévisible.
(c'est dommage) pense-t-elle, (y'aurait pu avoir du potentiel)
sa main gauche se réveille d'un geste moderato cantabile.
ses paupières se soulèvent difficilement.
la lumière de la rame de métro dans laquelle elle se trouve est agressive même pour ses pupilles sombres.
(ça en devient long c'trajet...) c'est fini pour les découvertes envoyées à l'adresse email du label, place à une voix apaisante. de celle à laquelle pamela voue un culte, plus grand qu'son coeur, plus grand qu'l'univers.
les yeux se referment sans se faire prier.
le casque toujours sur les oreilles.
le son est trop fort pour entendre les annonces des stations, malheur sur elle.
pamela se fait capturer par ses songes,
ceux qu'elle cherche à rejoindre à chaque fois que son absence devient pesante
si lourde, que même la loi de la gravité semble dérailler.
LIEU// métro, ligne 2 direction kipling.
HEURE// environ 23h30/minuit.
NOMBRE DE PARTICIPANTS// une personne.
PLUS// pam a pris la ligne dans l'mauvais sens
#rplibre
les notes défilent, la mélodie est répétitive, que cela en devient prévisible.
(c'est dommage) pense-t-elle, (y'aurait pu avoir du potentiel)
sa main gauche se réveille d'un geste moderato cantabile.
ses paupières se soulèvent difficilement.
la lumière de la rame de métro dans laquelle elle se trouve est agressive même pour ses pupilles sombres.
(ça en devient long c'trajet...) c'est fini pour les découvertes envoyées à l'adresse email du label, place à une voix apaisante. de celle à laquelle pamela voue un culte, plus grand qu'son coeur, plus grand qu'l'univers.
this is ground control to major tom
you've really made the grade
you've really made the grade
les yeux se referment sans se faire prier.
le casque toujours sur les oreilles.
le son est trop fort pour entendre les annonces des stations, malheur sur elle.
pamela se fait capturer par ses songes,
ceux qu'elle cherche à rejoindre à chaque fois que son absence devient pesante
si lourde, que même la loi de la gravité semble dérailler.
KEELE // HIGH PARK // RUNNYMEDE // JANE
next station: old mill, next station: old mill
and the papers want to know whose shirts you wear
now it's time to leave the capsule if you dare
next station: old mill, next station: old mill
and the papers want to know whose shirts you wear
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- @"Fynn Pelletier"
messages : 25inscription : 29/11/2020crédits : Hedgekey.faceclaim : Gauge Burek
Re: sleeping beauty
Lun 30 Nov - 9:40
SLEEPING BEAUTY
Tu fais un signe de la main à la personne que tu abandonnes sur le quai alors que tu entres dans la rame de métro. Un sourire aux lèvres. Avant de t’écrouler en quelque sorte sur la banquette de libre. Une jambe qui se croise sur l’autre, tu jettes un rapide coup d’œil autour de toi. Jeune femme face à toi. Haussement d’épaules et tu viens à l’imiter en sortant un casque de ton sac, que tu viens glisser sur tes oreilles. Activant rapidement la musique. Jamais trop forte. Jamais trop basse. Juste parfaite, pour toi. Ta tête glissant dans un rythme musical calmement. Tes doigts aux ongles roses, aujourd’hui, battant le rythme sur ta cuisse recouverte d’un jean noir un peu trop déchiré. Et fermer les yeux. Et te laisser porter à ton tour. Te dire un instant, que tu seras crevé pour le boulot demain. Tant pis.
Et les stations qui défilent. Et le temps qui passe doucement.
Next station : Old Mill, Old Mill.
Sursauter violemment en ouvrant les yeux. Quoi ?! Tu regardes autour de toi. Il n’y a quasiment plus personne. D’un autre côté, la ligne va bientôt se terminer. Mais, surtout, que fais-tu à Old Mill, Fynn. « Putain, quel con ! » Retirer le casque et jurer encore une fois. Trop content de ta soirée, t’as même pas fait gaffe dans quel sens t’avais pris la rame. Erreur. Erreur. Encore un grognement, le casque que tu ranges rapidement. La musique battant dans l’air quelques instants avant de l’éteindre. Louper la station. Tant pis, tu n’es pas non plus perdu. Tu te souviens la toute première fois où t’avais dû emprunter le métro. Un drame. Rire un peu. Bousculer sans le vouloir la jeune femme face à toi, endormit. « Pardon ! »
Next Station : Royal York, Royal York.
Jurer quelques instants de plus en regardant la station arriver. Un coup d’œil à ta montre. Avec toute cette merde, tu n’allais pas être rentré avant une heure du mat’ ! Surtout que tu avais besoin de choper un peu de la ligne une pour rentrer chez toi. « Merde. »
SLEEPING BEAUTY
- @"Pamela Laflamme"
messages : 37inscription : 28/11/2020crédits : av/gif, bymyselffaceclaim : peggy gou,
Re: sleeping beauty
Lun 30 Nov - 23:46
@fynn pelletier
il y a cette secousse qu'elle n'identifie pas immédiatement, pourtant il y a bien son genou droit qui vascille. pas sufissament pour la sortir de son sommeil atteignant presque le stade profond. pamela n'est pourtant pas une personne à s'endormir facilement et encore moins n'importe où. à dire vrai, pamela ne dort nulle part ailleurs que dans son lit - le choix du matelas en devient un casse-tête de haut niveau. exception faite, dans les chambres d'hôtel mais si et seulement si elle est accompagnée. ça limite le champ des possibles.
à force d'enchaîner les insomnies et d'occuper le reste de son temps à travailler, pamela s'use. au point de s'endormir contre la vitre d'une rame de métro érodée par le temps, par les gens. une chanson se termine s'enchaînant avec la suivante, sauf que la transition est vulgaire. les injures profannées agissent comme un éveilleur la ramenant brutalement à sa réalité quotidienne. ses cils se meuvent paresseussement. l'esprit divague le temps à ses neurones de se réactiver. comme après que les plombs aient sauté. sa conscience reprend ses droits et voilà qu'elle réalise qu'elle est dans le métro (qu'est-ce que j'fous là, putain???) les pensées s'entrechoquent dans son esprit. carambolage inéluctable.
son regard se pose d'abord sur les gens qui l'entourent se résumant à une personne. génial. elle le détaille rapidement. très grand, oh oui, très très grand même. la chevelure se fait boucles et c'est beau. - excuse-moi, on vient d'passer quelle station? demande-t-elle la voix sensiblement grave, de celle que l'on entend qu'après une longue absence de parole.
il y a cette secousse qu'elle n'identifie pas immédiatement, pourtant il y a bien son genou droit qui vascille. pas sufissament pour la sortir de son sommeil atteignant presque le stade profond. pamela n'est pourtant pas une personne à s'endormir facilement et encore moins n'importe où. à dire vrai, pamela ne dort nulle part ailleurs que dans son lit - le choix du matelas en devient un casse-tête de haut niveau. exception faite, dans les chambres d'hôtel mais si et seulement si elle est accompagnée. ça limite le champ des possibles.
à force d'enchaîner les insomnies et d'occuper le reste de son temps à travailler, pamela s'use. au point de s'endormir contre la vitre d'une rame de métro érodée par le temps, par les gens. une chanson se termine s'enchaînant avec la suivante, sauf que la transition est vulgaire. les injures profannées agissent comme un éveilleur la ramenant brutalement à sa réalité quotidienne. ses cils se meuvent paresseussement. l'esprit divague le temps à ses neurones de se réactiver. comme après que les plombs aient sauté. sa conscience reprend ses droits et voilà qu'elle réalise qu'elle est dans le métro (qu'est-ce que j'fous là, putain???) les pensées s'entrechoquent dans son esprit. carambolage inéluctable.
son regard se pose d'abord sur les gens qui l'entourent se résumant à une personne. génial. elle le détaille rapidement. très grand, oh oui, très très grand même. la chevelure se fait boucles et c'est beau. - excuse-moi, on vient d'passer quelle station? demande-t-elle la voix sensiblement grave, de celle que l'on entend qu'après une longue absence de parole.
- @"Fynn Pelletier"
messages : 25inscription : 29/11/2020crédits : Hedgekey.faceclaim : Gauge Burek
Re: sleeping beauty
Mer 2 Déc - 10:07
SLEEPING BEAUTY
Tu te maudis quelques instants de t’être trompé de sens. Trop heureux de cette soirée, un peu tête en l’air d’avoir trop souris peut-être. Putain t’en sais rien. Mais, ce que tu sais, c’est que tu vas rentrer chez toi tard. Trop pour un lendemain travaillé. Mais, vas bien falloir que tu fasses avec parce que la station file avant même que tu puisses sortir du métro. Tant pis. Au point où tu en es, tu descendras à la prochaine. À Royal York. Soupirer. Et sursauter un peu en te retournant vers la jeune femme, lorsqu'elle t'adresse la parole. Froncer les sourcils. Oh. Elle a vraiment l’air d’avoir la tête dans le cul. Elle devait vraiment dormir profondément. Tu lui souris pourtant. De toute façon, c’est pas très grave. T’as peut-être aussi cette tronche, sûrement, quand tu viens de te réveiller d’avoir pas assez dormit. Parce que putain, jamais au grand jamais tu t’endormais comme ça au milieu de nul part et surtout pas pour, quoi ? Dormir une vingtaine de minutes ? Non non. Tu te réveillais toujours plus mal que si tu n’avais pas dormi.
Jeter un nouveau coup d’œil à ta montre. Et relever la tête. « Ça va être Royal York. » Et ça te fait grimacer quand tu comptes le nombre de stations que tu allais devoir refaire pour revenir sur tes pas. Idiot. Idiot. Et même si tu voudrais crier au monde que putain, tu viens de te tromper. Tu ne le fait pas. De toute façon, qui ça pourrait intéresser. Non, tu restes juste debout devant la porte. Presque frétillant qu'elle s'ouvre afin d'aller le plus vite possible prendre le métro dans l'autre. Soupire lourd. Et continuer de la regarder. « Ça va ? » Parce que vraiment, elle a l'air à la fois trop crevée comme totalement larguée.
SLEEPING BEAUTY
- @"Pamela Laflamme"
messages : 37inscription : 28/11/2020crédits : av/gif, bymyselffaceclaim : peggy gou,
Re: sleeping beauty
Mer 2 Déc - 23:00
@fynn pelletier
elle fronce les sourcils, presque trop longtemps. elle voit les lèvres bouger mais c'est comme si le son n'arrivait pas jusqu'à elle. (quoi?) puis, elle se rend compte qu'elle a encore son casque sur les oreilles. un sennheiser peu récent qu'elle avait dû faire tomber quelque fois. il y a quelques rayures qui atteste de ce fait mais il restait encore en bon état. elle le baisse négligemment forçant l'inconnu à répéter sa réponse. - ro-yal york - qu'elle répète comme si elle désossait chaque syllabe. - mais c'est où ça royal york ? (fuck me) elle se lève hâtivement du siège qu'elle avait fait sien. elle se plante devant le plan de métro accrochait à la paroi de la rame - royal york, royal york royal york... qu'elle chuchote. son doigt suit minutieusement les lignes de métro. elle met quelques secondes avant de retrouver le mot inscrit. résultat des courses : elle était complètement à l'opposé de chez elle. - tabernak! ça sort tout seul, sans pouvoir s'contrôler. son accent québécois refait surface, signe que sa fatigue est bien réelle. le français, bien que cela soit sa langue maternelle, n'est pas l'idiome dont elle fait le plus usage dans son quotidien.
elle prend une grande inspiration tout en fermant les yeux. son poing vient se heurter, au ralenti, contre le plan à plusieurs reprises avec une douceur surprenante. dans l'immédiat, pamela se déteste prodigieusement. elle récoltait les conséquences de son comportement "workaholic". c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour ne pas sombrer. qu'est-ce qui était si urgent pour devoir passer la totalité de son dimanche enfermée dans les bureaux de son label. aucune réponse n'est valable même si elle serait capable de vous en énumérer une cinquantaine. au fond, la véritable raison, c'est qu'elle ne supportait pas d'être seule chez elle. parfois, on invite les copains à venir squatter mais ils finissent par partir retrouver leur chez soi - eux aussi ont bien le droit à bénéficier d'une solitude. sauf qu'eux, ils ont encore le choix. pamela, elle a l'impression qu'elle ne pourrait plus jamais avoir le choix. - pas vraiment non. répond-t-elle à son camarade de voyage. - j'me suis trompée ou j'ai oublié de descendre à ma station.. à cette heure-ci, elle devrait déjà être chez elle. elle aurait déjà enfilé son pyjama en satin. elle se serait dejà enfouie sous sa couette en plume. - et maintenant, j'dois m'taper toute la ligne dans l'autre sens. silence. - les métros fonctionnent jusqu'à quelle heure? cela fait un peu plus d'un an qu'elle vit de nouveau à toronto et elle ne connaît toujours pas cette information. faut dire que pamela, le métro ce n'est pas son moyen transport favori. son truc, c'est le vélo ou le skate pour les petites distances. faut dire qu'elle avait vécu presque huit ans à berlin.
elle fronce les sourcils, presque trop longtemps. elle voit les lèvres bouger mais c'est comme si le son n'arrivait pas jusqu'à elle. (quoi?) puis, elle se rend compte qu'elle a encore son casque sur les oreilles. un sennheiser peu récent qu'elle avait dû faire tomber quelque fois. il y a quelques rayures qui atteste de ce fait mais il restait encore en bon état. elle le baisse négligemment forçant l'inconnu à répéter sa réponse. - ro-yal york - qu'elle répète comme si elle désossait chaque syllabe. - mais c'est où ça royal york ? (fuck me) elle se lève hâtivement du siège qu'elle avait fait sien. elle se plante devant le plan de métro accrochait à la paroi de la rame - royal york, royal york royal york... qu'elle chuchote. son doigt suit minutieusement les lignes de métro. elle met quelques secondes avant de retrouver le mot inscrit. résultat des courses : elle était complètement à l'opposé de chez elle. - tabernak! ça sort tout seul, sans pouvoir s'contrôler. son accent québécois refait surface, signe que sa fatigue est bien réelle. le français, bien que cela soit sa langue maternelle, n'est pas l'idiome dont elle fait le plus usage dans son quotidien.
elle prend une grande inspiration tout en fermant les yeux. son poing vient se heurter, au ralenti, contre le plan à plusieurs reprises avec une douceur surprenante. dans l'immédiat, pamela se déteste prodigieusement. elle récoltait les conséquences de son comportement "workaholic". c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour ne pas sombrer. qu'est-ce qui était si urgent pour devoir passer la totalité de son dimanche enfermée dans les bureaux de son label. aucune réponse n'est valable même si elle serait capable de vous en énumérer une cinquantaine. au fond, la véritable raison, c'est qu'elle ne supportait pas d'être seule chez elle. parfois, on invite les copains à venir squatter mais ils finissent par partir retrouver leur chez soi - eux aussi ont bien le droit à bénéficier d'une solitude. sauf qu'eux, ils ont encore le choix. pamela, elle a l'impression qu'elle ne pourrait plus jamais avoir le choix. - pas vraiment non. répond-t-elle à son camarade de voyage. - j'me suis trompée ou j'ai oublié de descendre à ma station.. à cette heure-ci, elle devrait déjà être chez elle. elle aurait déjà enfilé son pyjama en satin. elle se serait dejà enfouie sous sa couette en plume. - et maintenant, j'dois m'taper toute la ligne dans l'autre sens. silence. - les métros fonctionnent jusqu'à quelle heure? cela fait un peu plus d'un an qu'elle vit de nouveau à toronto et elle ne connaît toujours pas cette information. faut dire que pamela, le métro ce n'est pas son moyen transport favori. son truc, c'est le vélo ou le skate pour les petites distances. faut dire qu'elle avait vécu presque huit ans à berlin.