- @"Andrea Atkins"
messages : 37inscription : 15/11/2020crédits : CARNAVAGE, AV.faceclaim : DYLAN THE TRUE BLUE.
negative creep //
Lun 30 Nov - 19:05
DATE// 30/11/2020
LIEU// dans un hôtel 3*
HEURE// vers midi, lendemain d'une soirée arrosée
NOMBRE DE PARTICIPANTS// plus on est de fous, plus on va rire, non ?
PLUS// tw/ drogue & alcool pour andrea
#rplibre
Les paupières trop lourdes, la tête noyée dans les verres de la veille, la gorge gonflée, le nez engourdi, les couilles qui te grattent. Tes esprits qui revenaient peu à peu, tes doigts qui se mettaient frénétiquement à t'écorcher de tes ongles vernis noirs, les yeux toujours clos. Tu baillais à cause de ces heures de sommeil que tu avais perdu la nuit précédent, l'haleine éthanol, loin d'être aussi fraiche qu'une brise d'air à la montagne. Le corps qui se tournait difficilement dans le lit, matelas moelleux, t'avais envie de fondre dedans et ne jamais te réveiller. Putain que tu détestais ça Andy, te sentir vieillir au point où les lendemains de soirées ressemblaient à une fin, douloureuse et insipide. Tu préférais l'enfer de la débauche, et cet enfer là, tu le connaissais bien, peut-être même trop. Il te faisait du bien, il apaisait ton coeur et tes maux. Et tu replongeais dans les bras de Morphée, la tête qui creusait l'oreiller, jusqu'à sentir un corps chaud se coller contre toi. Instinctivement, tu savais que quelque chose clochait. T'ouvrais les yeux, ahuri, ébloui. Les larmes aux yeux causé par le soleil étincelant, tu te tournais pour voir qui se trouvait à tes côtés. "Mais t'es qui toi ?". Et là, la conscience d'un trou noir. Aucun souvenir de la précédente soirée. Tu tournais la tête à droite, à gauche. T'y voyais des habits éparpillés, des cadavres de bouteille jonchant le sol, des confettis qui avaient ruiné la moquette, un bruit sourd d'une musique sûrement trop naze.
LIEU// dans un hôtel 3*
HEURE// vers midi, lendemain d'une soirée arrosée
NOMBRE DE PARTICIPANTS// plus on est de fous, plus on va rire, non ?
PLUS// tw/ drogue & alcool pour andrea
#rplibre
Les paupières trop lourdes, la tête noyée dans les verres de la veille, la gorge gonflée, le nez engourdi, les couilles qui te grattent. Tes esprits qui revenaient peu à peu, tes doigts qui se mettaient frénétiquement à t'écorcher de tes ongles vernis noirs, les yeux toujours clos. Tu baillais à cause de ces heures de sommeil que tu avais perdu la nuit précédent, l'haleine éthanol, loin d'être aussi fraiche qu'une brise d'air à la montagne. Le corps qui se tournait difficilement dans le lit, matelas moelleux, t'avais envie de fondre dedans et ne jamais te réveiller. Putain que tu détestais ça Andy, te sentir vieillir au point où les lendemains de soirées ressemblaient à une fin, douloureuse et insipide. Tu préférais l'enfer de la débauche, et cet enfer là, tu le connaissais bien, peut-être même trop. Il te faisait du bien, il apaisait ton coeur et tes maux. Et tu replongeais dans les bras de Morphée, la tête qui creusait l'oreiller, jusqu'à sentir un corps chaud se coller contre toi. Instinctivement, tu savais que quelque chose clochait. T'ouvrais les yeux, ahuri, ébloui. Les larmes aux yeux causé par le soleil étincelant, tu te tournais pour voir qui se trouvait à tes côtés. "Mais t'es qui toi ?". Et là, la conscience d'un trou noir. Aucun souvenir de la précédente soirée. Tu tournais la tête à droite, à gauche. T'y voyais des habits éparpillés, des cadavres de bouteille jonchant le sol, des confettis qui avaient ruiné la moquette, un bruit sourd d'une musique sûrement trop naze.
- @"Anja Wagner"
messages : 69inscription : 15/11/2020crédits : ethereal (a/h/i).faceclaim : charleen weiss.
Re: negative creep //
Lun 30 Nov - 19:37
Anja, elle s’était mêlée à cette soirée, où personne ne l’attendait. Pourtant lumineuse et sociable, l’on ne remarquait même pas qu’elle n’était pas des leurs, à se réchauffer à l’aide de boissons et de joints rapidement consommés. De quoi galvaniser son être d’une essence réconfortante, à tenter de trouver un toit pour la nuit. Loin des rues, du froid et des phalanges gercées par la brise meurtrière : s’éloigner de ces claquages de dents, de la faucheuse lui faisant des appels de phare au loin. Éviter de crever, pour cette nuit peut-être deux, mais nulle doute quant au bonheur qui la prenait en ondulant, riant, jouant, comme si rien n’importait. L’univers cessait de graviter autour de sa belle gueule, zieutant quelques essences de ses prunelles céruléennes : sourire communicatif, Anja. Elle distribuait de la joie, s’approchait des autres et donnait envie de toujours plus. D’amour, d’amitié, de feu, de bonheur. Alors, elle avait suivi, avec son sac à dos bien trop vide et ses fringues bousillés par le temps, la carcasse fébrile, capable de se briser en un coup de vent. En passant les portes de cet hôtel, elle croyait rêver, la sublime, à admirer d’un regard brillant la décoration, jurant avec son apparence de clocharde. Et la fête durait, dans la décadence totale, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’elle et lui, Andrea. Endormi. Elle en profitait, Anja, de son esprit encore clair, pour prendre une douche, savourer ce qu’elle n’avait pas côtoyé depuis si longtemps. Eau chaude ruisselant le long de ses galbes harmonieux, la gueule nettoyée, les dents brossées et la peau qui sentait si bon, qu’elle en frissonnait de bonheur. Venu le temps de se coucher, son dos s’étalait sur le matelas confortable : putain, ça faisait du bien, Anja, pas vrai ? Le bitume lui écorchant le derme à chaque mouvement, le froid manquant de la crever à chaque instant : des souvenirs lointain, remontant pourtant à la veille. L'enveloppe mise à nue, glissant sur les draps propres. Frissons divins. Et ses paupières se fermaient, plongeant dans un sommeil, langoureux, reposant, qui éteignait le brasier de ses entrailles. Même les rayons solaires lui faisaient un bien fou, à papillonner et se rapprocher du corps brûlant à ses côtés, réalisant quelques secondes après qu’une voix se glissait à son oreille. Chercher une présence, de la tendresse. Alors, elle s’éveillait, Anja, baissant les yeux sur son corps dénudé, ses formes généreuses à nue et cette risette qui étirait ses pulpes charnues, en rivant le plafond de ses yeux. Sans bouger. « Je me suis endormie, désolée. » Clairement pas. Brin de politesse. « Anja, on a passé la soirée ensemble, hier… » Qu’elle murmurait en glissant ses paumes sur son visage, laissant aller un doux rire de satisfaction. Le confort, ça la mettait dans tous ses états. À en juger les bleus et égratignures sur son corps, l’on voyait qu’elle venait de loin, avec ce sac presque vide comme unique bagage et ses vêtements, proches des haillons. Loin de tout cet univers d'excès. Elle, aux poches vides. Elle, tout simplement. Rimant avec échec, rue, beauté, néant.
@Andrea Atkins Je me permets, en espérant que ça te plaise.
@Andrea Atkins Je me permets, en espérant que ça te plaise.