- @"Jill Novak"
messages : 108inscription : 14/11/2020crédits : olympia (a), drake (s), ethereal (i).faceclaim : laurel thoma.
OLIVER » ANOTHER ONE BITES THE DUST.
Sam 14 Nov - 11:29
DATE// 13/11/2020.
LIEU// rue.
HEURE// 14:43.
NOMBRE DE PARTICIPANTS// au choix.
PLUS// au feeling.
#rplibre
LIEU// rue.
HEURE// 14:43.
NOMBRE DE PARTICIPANTS// au choix.
PLUS// au feeling.
#rplibre
Jill, elle cachait son minois derrière l’objectif de son appareil photo. Bruit caractéristique d’un flash, d’une photo prise sur l’instant et ses gambettes s’immobilisaient, afin de pouvoir poser ses mirettes noisette sur le cliché. Elle aimait immortaliser chaque instant, là, camouflée derrière cet appareil, en laissant son imagination aller et venir, au fil des émotions ressenties, des sentiments qui la parcouraient. Ainsi, la tignasse ébène au vent, elle refermait son manteau, Jill, entourant sa gorge d’un foulard au motif animalier, alors que les talons des bottines claquaient sur le bitume. Détonation caractérielle. Peu de monde dans les rues, parce que la foule s’était hâtée de rejoindre les bureaux, laissant leurs croupes s’aplatir sur un fauteuil, en se plaignant que leur patron était détestable, que leurs collègues les agaçaient, haïssant chaque détail, devenus horripilants. Et Jill, elle avait attendu, que la foule se disperse, peu friande des agitations et des bruits stridents, lui glaçant le sang. Fallait dire qu’elle était habituée à la solitude, devant son ordinateur, confrontée au papier coloré de palabres noircies, même si parfois, d’autres visages croisaient le sien, qu’elle se vêtait d’une risette incandescente. Le sourire facile. Alors, cette fois-ci, Jill, elle s’attardait dans ces ruelles, observait les environs et ne pouvait pas s’empêcher, d’approcher, là, de cette âme échouée au sol. En détresse, ignorée par le peu de passants encore pressés de se faire incendier par des remarques désagréables. Le cœur dans la main. La paume de la brune s’en venait, là, sur l’épaule de la personne, lui apportant de la tendresse, de l’attention. « Besoin d’aide ? » Qu’elle murmurait, désormais accroupie pour lui prêter main forte. Elle était ainsi, Jill : à venir en aide, à donner de l’amour à tout le monde, sans porter de jugements, le cœur ouvert, tourné vers les autres, plutôt que vers elle-même. La tendresse même, Jill.
- @"Oliver Jones"
messages : 53inscription : 26/11/2020crédits : VALRUNA.(AV).faceclaim : ZAYN MALIK.
Re: OLIVER » ANOTHER ONE BITES THE DUST.
Sam 28 Nov - 0:02
Il tangue comme un navire à quai, oliver, d'avant en arrière puis de gauche à droite, le cul posé sur l'asphalte humide, ses yeux se perdent dans des vagues qu'il est seul à voir. Le mal d'amer lui caresse les lèvres, retournant avec une insistance presque insupportable le contenu de son estomac. Il peine à garder l'œil ouvert, l'adulescent en pleine montée. Où alors il entame une redescente, au stade présent il ne sait plus trop, et qui pourrait lui en vouloir, il a tout perdu dans le trou de son cerveau, l'extase en cachet fondu dans l'eosophage. Il passe une main sur son visage, dans l'espoir un peu vague que le geste le ramène à la réalité qui lui échappe. La lumière du soleil lui brûle les rétines. Depuis quand s'est-il levé ? La mémoire se défile.
Le regard fuyant, il s'attache aux arbres, aux murs qui s'entassent, aux pas pressé d'un passant, au rire d'une fille qui tourne à gauche, il n'a pas vu son visage. Son rire était joli pourtant.
L'alcool et les amphétamines frétillent dans son sang.
C'est alors qu'une main se pose sur son épaule, une main qui fait comme une ancre, une main qui le retient dans le flot des océans artificiels qui lui tournent dans la tête et sous les dents.
Il lève les yeux et les pose sur un visage, celuis qui appartient à la main, un visage plutôt doux, mais il n'est pas trop sûre parce que les traits refusent de rester à leur place. Le visage dit quelque chose, mais les mots lui échappent, oliver a perdu leur sens dans l'instant, il la regarde en souriant. Ce visage a quelque chose de familier, de rassurant. Déjà vu où illusion, il s'en fiche un peu et lui balance un sourire qui se veut séduisant.
- Ta voix, j'aime sa couleur, c'est brillant !
Le regard fuyant, il s'attache aux arbres, aux murs qui s'entassent, aux pas pressé d'un passant, au rire d'une fille qui tourne à gauche, il n'a pas vu son visage. Son rire était joli pourtant.
L'alcool et les amphétamines frétillent dans son sang.
C'est alors qu'une main se pose sur son épaule, une main qui fait comme une ancre, une main qui le retient dans le flot des océans artificiels qui lui tournent dans la tête et sous les dents.
Il lève les yeux et les pose sur un visage, celuis qui appartient à la main, un visage plutôt doux, mais il n'est pas trop sûre parce que les traits refusent de rester à leur place. Le visage dit quelque chose, mais les mots lui échappent, oliver a perdu leur sens dans l'instant, il la regarde en souriant. Ce visage a quelque chose de familier, de rassurant. Déjà vu où illusion, il s'en fiche un peu et lui balance un sourire qui se veut séduisant.
- Ta voix, j'aime sa couleur, c'est brillant !
- @"Jill Novak"
messages : 108inscription : 14/11/2020crédits : olympia (a), drake (s), ethereal (i).faceclaim : laurel thoma.
Re: OLIVER » ANOTHER ONE BITES THE DUST.
Dim 29 Nov - 22:30
Sortir et s’aérer l’esprit, collectionner les souvenirs derrière l’objectif de son appareil photo. Passe-temps vivifiant, changeant de son ordinateur et de sa routine un brin morose, lorsqu’elle se forçait à avancer son prochain bouquin. Jill, elle ne sortait pas vraiment en groupe, mais souvent seule, à puiser dans ses idées, à creuser son imaginaire, pour en extraire le maximum de ses capacités et ne pas être déçue. Couvrir le monde de son univers atypique, mêlant noir et blanc aux ombres et ondulations lascives des enveloppes charnelles. Offrir sa plume sulfureuse. La nature et les gens l’émerveillaient tout autant, mais elle avait ses préférences, sauf qu’elle ne condamnait jamais un style pour un autre. Tournée vers le monde, constamment, pour ne rien louper : que ce soit un regard percutant à une expression bouleversante, Jill, elle était sensible aux détails que peu remarquaient. Des détails dont elle était friande, mais l’attention, elle, ne tardait pas à se poser sur une âme errante. Un brun au teint ensoleillé, aux prunelles noisette qui lui arrachaient une risette enjôleuse et la main se déposait en décelant cet air confus dans les mirettes. « La tienne est lumineuse, ardente, suave. Presque envoûtante. » Qu’elle murmurait, désormais accroupie face au brun qu’elle rivait de ses yeux châtains. Elle parvenait à ressentir une alchimie particulière au travers le regard qu’ils s’échangeaient, mais aussi par l’approche authentique, qui lui plaisait tant. Il y avait des rencontres, comme ça, qui la bouleversait, Jill, qui lui donnait un peu plus envie d’aller vers des inconnus et de tenir une conversation avec eux. Et enfin, sa paume chaude glissait le long du bras du brun, pour retrouver ses propres cuisses, pour simplement le regarder, se plonger dans cette bulle formée par cette rencontre entre deux âmes différentes. Complémentaires, peut-être, à ne jamais rompre la proximité visuelle, une risette éternelle aux lèvres.
- @"Oliver Jones"
messages : 53inscription : 26/11/2020crédits : VALRUNA.(AV).faceclaim : ZAYN MALIK.
Re: OLIVER » ANOTHER ONE BITES THE DUST.
Lun 30 Nov - 17:48
Ses yeux s’accrochent aux cascades de cheveux bruns qui coulent le long de son visage, comme des rivières un peu sombres qui brillent sous les reflets d’un soleil trop lumineux pour ses pupilles dilatées d’amphétamines.
Il y a quelque chose de doux ou peut-être juste de paisible dans son sourire aux contours un peu flou et Oliver la regarde avec des yeux ronds comme ceux d’un enfant surpris. Il y a sa main à elle sur son bras à lui, puis il y a les mots qu’elle lui glisse à l’oreille et qui coulent en frissons le long de sa colonne vertébrale.
Et juste comme ça elle efface instantanément toutes les tornades de son ventre, toutes les sueurs sur son front et les angoisses des angles morts aux coins de ses yeux ébahis.
Il ne sait plus trop comment parler parce que ses mâchoires sont serrées à s’en péter les canines, alors il lui prend la main, tout doucement, comme un enfant qui caresse un petit animal. Elle est belle, il ne voit pourtant ni les contours, ni les détails, mais une personne qui scintille autant sous le soleil ne peut qu’être belle, il en est persuadé. Elle est comme les petites fleurs du printemps. Il voudrait l’embrasser, juste comme ça, parce qu’elle a su calmer les raz-de-marée, puis parce que l’endorphine qui nourrit son sang lui donne l’impression d’être amoureux dans l’instant. Mais on ne cueille pas les jolies fleurs du printemps, il pourrait la salir, avec toute sa noirceur à lui, alors il embrasse le dos de sa main, très délicatement, une délicatesse qui ne ressemble plus à l’homme qu’il est devenu. Mais là, maintenant, il s’en fiche, il n’y a plus de temps, plus d’espace, plus de sens et d’envers, juste la paix, tellement lumineuse, et son sourire qui rayonne dans un visage qu’il n’arrive pas à distinguer.
- Le nom... C'est Oliver.
Il sourit, et il la regarde avec la gratitude qui déborde du regard et l'envie de rire et de courir sous le soleil pieds nus sur les graviers.
Il y a quelque chose de doux ou peut-être juste de paisible dans son sourire aux contours un peu flou et Oliver la regarde avec des yeux ronds comme ceux d’un enfant surpris. Il y a sa main à elle sur son bras à lui, puis il y a les mots qu’elle lui glisse à l’oreille et qui coulent en frissons le long de sa colonne vertébrale.
Et juste comme ça elle efface instantanément toutes les tornades de son ventre, toutes les sueurs sur son front et les angoisses des angles morts aux coins de ses yeux ébahis.
Il ne sait plus trop comment parler parce que ses mâchoires sont serrées à s’en péter les canines, alors il lui prend la main, tout doucement, comme un enfant qui caresse un petit animal. Elle est belle, il ne voit pourtant ni les contours, ni les détails, mais une personne qui scintille autant sous le soleil ne peut qu’être belle, il en est persuadé. Elle est comme les petites fleurs du printemps. Il voudrait l’embrasser, juste comme ça, parce qu’elle a su calmer les raz-de-marée, puis parce que l’endorphine qui nourrit son sang lui donne l’impression d’être amoureux dans l’instant. Mais on ne cueille pas les jolies fleurs du printemps, il pourrait la salir, avec toute sa noirceur à lui, alors il embrasse le dos de sa main, très délicatement, une délicatesse qui ne ressemble plus à l’homme qu’il est devenu. Mais là, maintenant, il s’en fiche, il n’y a plus de temps, plus d’espace, plus de sens et d’envers, juste la paix, tellement lumineuse, et son sourire qui rayonne dans un visage qu’il n’arrive pas à distinguer.
- Le nom... C'est Oliver.
Il sourit, et il la regarde avec la gratitude qui déborde du regard et l'envie de rire et de courir sous le soleil pieds nus sur les graviers.
- @"Jill Novak"
messages : 108inscription : 14/11/2020crédits : olympia (a), drake (s), ethereal (i).faceclaim : laurel thoma.
Re: OLIVER » ANOTHER ONE BITES THE DUST.
Lun 30 Nov - 19:11
Elle croyait aux rencontres qui pouvaient changer la donne. Faire dévier d’un sentier déjà tout tracé. Sortir du chemin, vers un sinueux, qui laissait place à un univers d’incertitudes. Le tournent de la vie. Et ces nouveautés ? Elles changeaient tout. Un regard et l’univers basculait, même s’il s’agissait du côté fleur bleu qui s’agitait, dans le fond. Le cœur facile, donner à tout le monde, Jill, sans jamais voir le mal derrière cet aspect de sa personnalité. Et la caresse comme premier contact, aide offerte, main tendue envers une essence confuse, perdue, dans le flou. Elle le voyait à son regard, qui commençait à laisser passer les rayons incandescents outre le voile brumeux du miroir de l’âme. La paume glissait le long de l’épaule, dans une caresse exaltante, à dresser le duvet sur l’épiderme, à la couvrir de frissons, dans le but de l’aider à s’orienter vers la lumière. La phare dans la nuit, sur mer agitée. Jill, elle ne le quittait pas du regard, ce sourire éternel aux lèvres, profitant de cet havre cotonneux dans lequel ils s’étaient plongés dès le premier contact. Accroupie, fascinée. Elle-même envoûtante. Avec sa tignasse brune cajolant le long de ses épaules, titillant la chute divine de ses reins, son teint hâlé, ses taches de rousseurs, s’harmonisant avec le châtain de ses mires fiévreuses. Petite déesse sur toile ténébreuse. « Oliver. » Qu’elle murmurait, toujours d’une petite voix, en tendant légèrement les doigts, après qu’il ait déposé un baiser sur ses mains chaudes. Les phalanges, s’en venaient, se déposer sur la joue, qu’elle caressait du bout des doigts, avant de l’épouser de sa paume chaleureuse. « Jill. » Identité révélée, d’une voix qui portait à peine. Et elle caressait sa peau, tendrement, un long moment, à simplement le regarder, éprise par la multitude de détails qui s’offraient à elle, sans qu’elle l’ait vu arriver ni prédit. Éprise par la rencontre, éveillant son imaginaire. « Tu trouves peu à peu la lumière. » Qu’elle susurrait à nouveau, laissant s’échouer sa main une nouvelle fois, pour simplement se poser sur ses cuisses repliées. Satisfaite de voir qu’elle l’aider, un peu, à ne pas s’égarer, à lui indiquer une voie à suivre, au travers la foudre, les ombres et le brouillard. Solaire, Jill.